Bienvenue à Souspierre
intro et historique.
Souspierre est un petit village de la Drôme provençale au sud est de la France.
Le village est situé dans le département de la Drôme en région Auvergne Rhône-Alpes, il appartient à l'arrondissement de Nyons et au canton de Dieulefit.
Souspierre fait partie de la communauté de commune de Dieulefit Bourdeaux.
Son code postal est le 26160 et son code Insee est le 26343.
La centaine d’habitants de Souspierre se nomment les Souspierrois et les Souspierroises.
Etymologie :
Sopeyra (1219), Sobpeyra (1332), Sous-pire (1391), Souppera (1450), Du latin Subtus (au-dessous) et Petra (pierre, rocher, montagne).
Géographie :
Le village est situé sur un plateau sous les falaises-forteresse d’Eyzahut avec vue sur la plaine de la Valdaine.
Son altitude se situe entre 228 m et 635 m avec une altitude moyenne de 270 mètres environ.
Sa superficie est de 5.25 km² dont 3.22 km² de bois. Sa latitude est 44°32’34” Nord et sa longitude 4°57’38” Est.
Les villes et villages proches de Souspierre sont : La Bégude-de-Mazenc (26160) à 2.07 km, Salettes (26160) à 2.78 km, Le Poët-Laval (26160) à 4.36 km, Eyzahut (26160) à 4.75 km.
(Les distances avec ces communes proches de Souspierre sont calculées à vol d'oiseau)
En savoir plus: http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/26343_Souspierre.html#ixzz6Vpe1CMIV
Environnement
Souspierre est traversée par deux cours d’eau le Jabron et le Vermenon.
Le Jabron est une rivière moyennement abondante. La lame d'eau écoulée dans le bassin versant de la rivière est de 235 millimètres annuellement, ce qui est assez nettement inférieur à la moyenne française, tous bassins confondus. C'est un cours d'eau naturel non navigable de 38.92 km. Il prend sa source dans la commune de Comps et se jette dans Le Roubion au niveau de la commune de Montélimar.
Le Vermenon est un cours d'eau naturel non navigable de 16.59 km. Il prend sa source dans la commune de Salettes et se jette dans Le Jabron au niveau de la commune de Montboucher-sur-jabron.
Histoire
Le territoire de Souspierre a connu un habitat rural ancien. La population a atteint son maximum en 1876 avec 210 habitants.
L’agriculture est essentiellement axée autour de la culture de la lavande. La commune ne compte plus qu’un agriculteur.
Le reste de la population est composée de personnes travaillant à l’extérieur, de retraités et de résidences secondaires.
On y trouve un artisan spécialisé dans la poterie”Raku”, une distillerie de plantes aromatiques, un laboratoire et boutique de cosmétiques biologiques, un apiculteur, un lieu de vie culturel, des chambres d'hôtes , des tables d’hôtes et des gîtes, une entreprise de BTP, une couturière créatrice et des artistes.
Monuments historiques
Les ruines d’une ancienne tour du XIIème siècle sur le GR de pays domine la commune.
Plus loin sur le GR se trouve “la borne des quatre limites”(petite obélisque), restaurée en 2005, qui marque le point de convergence des communes de Souspierre, Salettes, Poët-Laval, Eyzahut.
L'église originelle était dédiée à saint Paul et dépendait de l'ordre des Hospitaliers. Ruinée au cours des guerres de religions, elle est reconstruite en 1667 sous le vocable de Saint Sébastien.
Sa nef, flanquée d'une chapelle latérale, donne sur un choeur voûté en cul-de-four.
Elle abrite un superbe devant d’autel peint(XVIIème siècle) restauré en 2005, deux huiles sur toile toutes deux citées dans la visite pastorale de 1695, ainsi qu'une sculpture de Saint Sébastien.
Le tableau de la Sainte Famille serait une copie d'après Jacques Stella, ami de Nicolas Poussin, et date du 17ème siècle.
Le tableau du martyre de saint Sébastien daterait du 17ème siècle. Il comporte en partie inférieure gauche un blason, probablement celui d'Alphonse Hubert de Lattier de Bayanne, seigneur de Souspierre et sans doute commanditaire du tableau. Les peintures ont été restaurées dans les années 2009 et 2010.
La sculpture propose une représentation classique du martyre de Saint Sébastien quasiment nu, ligoté à un arbre et criblé de flèches. le casque posé à ses pieds rappelle que le saint était un soldat romain.
Légende et iconographie
Saint Sébastien est un soldat romain, né au 3e siècle probablement à Narbonne et élevé à Milan.
Selon la légende il part à Milan pour s'enrôler dans l'armée de l'empereur Dioclétien. Converti au christianisme, il est condamné à mort par l'empereur pour avoir dénoncé les actes de persécutions infligés à ses coreligionnaires emprisonnés.
Son supplice consiste à être ligoté à un arbre et percé de flèches par deux archers. Laissé pour mort, Sébastien est recueilli par Irène, une veuve chrétienne qui le soigne. Guéri de ses blessures, il défie à nouveau l'empereur qui le fait flageller à mort.
Les flèches, instrument de son martyre, deviennent son attribut principal et lui valent le patronage de nombreuses corporations comme celles des archers, des arbalétriers et des tapissiers. Mais son immense popularité tient essentiellement au pouvoir qu'on lui attribuait d'arrêter les épidémies de peste.
Il est invoqué au moment de l'apparition de cette maladie à Rome en 680 et devient très vite, pendant le Moyen âge, le grand protecteur contre les épidémies dans tout l'occident chrétien.
Les deux scènes les plus représentées sont celle de son martyre où le saint, quasiment nu, est lié à un arbre et criblé de flèches, et celle où il est soigné par Irène et ses servantes.